La perception du bouddhisme va au gré des opinions. Même si cette religion d’origine indienne occupe la 4e place mondiale, il ne s’agit ni plus ni moins que d’une philosophie pour certains. Pour d’autres, c’est une opinion. Ainsi, la pratique du bouddhisme est autant variée que sa perception.
Comme une religion entière
Le bouddhisme se vit également comme une religion entière à l’instar du christianisme et l’islam. La majorité des bouddhistes d’Asie constituent une grande majorité détentrice de cette perception. Ils essaient de vivre déférents aux préceptes enseignés par bouddha. Ils pratiquent également des pèlerinages dans les nombreux temples bouddhistes.
Comme une recherche de réponse
Le bouddha historique Gotana est vénéré et adulé pour son éveil. Il apparaît souvent que la recherche de réponse conditionne la vie de plusieurs pratiquants de cette religion. Ceux qui l’embrassent pour cette quête l’assimilent soit à une opinion soit à une philosophie.
Plusieurs pratiquants du bouddhisme évoquent qu’ils y ont eu recours pour acquérir une connaissance ponctuelle, une réponse à un sujet spécifique, etc. Car, disent-ils, le bouddhisme est la voie de la sagesse. Par exemple, certaines personnes admettent avoir appris à se contrôler et être moins impulsives avec cette religion.
Comme une appartenance à une école ou une philosophie spécifique
En effet, le bouddhisme a beaucoup évolué depuis sa création. Elle a engendré plusieurs écoles dont 18 existent aujourd’hui. Il est donc courant d’entendre les bouddhistes affirmer leur appartenance à une école spécifique. Cette option peut se lire facilement à travers les parures et bijoux portés.
Cette appartenance sous-entend une adhésion à un courant spécifique de pensée ou de philosophie du bouddhisme. En France, beaucoup de bouddhistes se réclament de la Vadjrayana, l’école la plus proche du bouddhisme originel. Il faut dire que cette religion a subi un certain schisme et comporte des branches indienne, tibétaine et chinoise.
La plus importante leçon reste que chaque courant appartient à une philosophie précise, mais que les bouddhistes grosso modo restent ouverts à la recherche de la sagesse.
Comme une pratique culturelle
Avant tout, une religion s’attache à une ou plusieurs cultures ! Certes le bouddhisme a été exporté au-delà de ses frontières indiennes natales. Dès lors, ses textes ont été traduits dans plusieurs langues, dont le français. Seulement la compréhension de certains textes reste attachée à la culture tibétaine, indienne ou chinoise.
Le constat en occident en général montre que la pratique du bouddhisme passe par une adaptation des enseignements aux cultures autochtones. Par exemple, pour enseigner la compassion, le bouddhisme indique qu’il faut considérer tout être comme sa mère. Or en occident, la relation avec une mère reste moins forte. Alors, on invite les gens à considérer tout le monde comme son grand-père.
Comme une pratique sans totale adhésion
En effet, le bouddhisme regorge de plusieurs exercices, rites et rituels bénéfiques à plusieurs niveaux. À titre illustratif, la méditation comme pratique de relaxation. Ce qui attire des adeptes mixtes. Des gens qui deviennent bouddhistes sans vraiment accepter les enseignements de la religion. C’est pourquoi vous trouverez des chrétiens ou des musulmans qui se réclament bouddhistes.